Boris Vian : un écrivain engagé dans son temps

Boris Vian

Très impliqué dans sa carrière d’écrivain, Boris Vian est resté une légende de la littérature française. Toutefois, l’auteur n’a pas eu une vie facile, notamment dans sa carrière. Pour vous aider à mieux le connaître, vous devrez essayer d'en savoir plus concernant son histoire littéraire, son entrée dans le jazz, mais aussi son penchant pour la peinture.


Retour sur l’histoire et le destin de Boris Vian

Boris Vian était issu d’une famille plutôt aisée. Il est né le 20 mars 1920. Rien ne laissait présager que le destin allait frapper d’un coup ce foyer de quatre enfants. Pourtant, la crise boursière de 1929 l’a fait tomber à la ruine, ce qui les a obligés à déménager vers la maison de gardien non loin de leur habitation. Le malheur n’en avait pas fini avec le jeune garçon. À ses 12 ans, Boris Vian a été frappé par une angine infectieuse. Cette dernière a déclenché des rhumatismes articulaires aigus. Bien que sa mère ait été aux petits soins avec lui, cette maladie l’a poursuivi jusqu’à sa mort le 23 juin 1959.

De son vivant, Boris Vian a toujours été quelqu’un de sensible. Un trait de caractère trompeur, puisque l’auteur en avait fait sa force pour écrire pas mal d’œuvres. Si de son vivant, ses œuvres n’étaient pas appréciées, un revirement de la situation a fait que ses écrits furent devenus très populaires chez les jeunes au début des années 1960 et 1970. Même jusqu’à aujourd’hui, les textes du romancier continuent à intéresser pas mal de monde. Si vous voulez lire un de ses livres, n’hésitez pas à consulter le site lessaintsperes.fr.


Les débuts de Boris Vian dans la littérature française

La carrière dans le domaine de la normalisation de Boris Vian ne l’a pas empêché de percer dans la littérature française. Durant son temps libre, il se met à rédiger des textes. Son premier bouquin « Conte de fées à l’usage des moyennes » regorge pas mal de poèmes qui retrace l’époque et le vécu de l’auteur. C’est à ce moment que la longue carrière de l’auteur débute. Il a continué alors à sortir plusieurs œuvres, à savoir le livre intitulé « Vercoquin et le Plancton ». Il lui a permis de décrocher son premier contrat d’artiste écrivain.


Ce qui est sûr c’est que Boris Vian était quelqu’un d’assez tenace. En dépit de l’échec constant de sa carrière d’écrivain, il a quand même continué à sortir des ouvrages. Il s’inspirait notamment des guerres incessantes qu’il a connues au cours de sa vie, dont il était justement contre. Effectivement, pour lui, c’était inconcevable qu’il y ait autant de pertes humaines à cause de la soif de pouvoir des dirigeants de l’époque. Pour lui, il fallait en parler et dénoncer cette barbarie que les gens étaient obligés de subir malgré eux.


Même si Boris Vian n’a pas pu goûter au succès de ses œuvres littéraires, ses livres ont quand même avec le temps eu une très grande notoriété auprès des lecteurs, surtout les jeunes Français. Ce qui a marqué ses textes, c’est leur côté perçant. D’ailleurs, c’est cette facette directe de ses écrits qui a été le plus critiquée lors de son début de carrière d’auteur.


Boris Vian et la peinture : parlons-en !

Décidément, Boris Vian était un artiste né. Bien loin de ses écrits, il sort ses pinceaux pour réaliser des tableaux dont certains sont exposés de nos jours dans les galeries d’art. Comme dans ses œuvres littéraires, on perçoit dans ses peintures sa frustration par rapport aux guerres. Pour lui, rien ne doit être censuré. Il montre alors en image les carnages dévastateurs de son époque. Il a quand même réalisé des ouvrages plus doux ainsi que très révélateurs. C’est peut-être de là même qu’on perçoit l’âme sensible de ce fameux et célèbre grand artiste français.


Ce qui différencie le parcours de Boris Vian en tant que peintre par rapport à sa carrière d’écrivain, c’est qu’il a décidé de garder son anonymat. Boris a utilisé un pseudonyme et non son vrai nom quand il signe ses tableaux. Un surnom où il fait quand même un clin d’œil à sa profession littéraire. En effet, il a choisi le nom des personnages fictifs de l’un de ses romans qui est « Vernon Sullivan ». Cette appellation est devenue par la suite une sorte de deuxième nom pour le grand artiste Boris Vian. Même s’il est resté caché sous ce personnage imaginaire durant plusieurs années, avec le temps, sa véritable identité fut dévoilée au grand jour.


Boris Vian et sa passion pour le jazz

Lassé de son échec en tant qu’écrivain, Boris Vian trouve refuge en entrant en parallèle dans le monde du jazz. Il s’est fait connaître dans le monde musical en jouant de la trompette. Quelque temps plus tard, l’écrivain devient aussi critique et journaliste dans des journaux de jazz. Plus tard, il est même devenu un animateur de radio pour des émissions de musique plus ou moins connues.


Boris Vian semble être fait pour le jazz, il est devenu proche de plusieurs visages connus et enchaîne de suite le succès dans son domaine. C’est à partir de là que sa carrière de parolier a pris son envol. Il commença alors à écrire pas mal de chansons pour de grands artistes tels que Henri Salvador. Vers la fin de l’année 1955, il dégote une offre chez Canetti pour s’occuper d’un catalogue jazz. Peu de temps après, on lui offre le poste de directeur artistique adjoint qu’il accepte sans la moindre hésitation.